Mercredi 31 janvier 3 31 /01 /Jan 18:07

Devant moi, gémissante de plaisir, était allongée sur un futon recouvert de draps pourpres la Déesse de ma Perdition : une femme d’une beauté à couper le souffle, brune, la peau hâlée, les cheveux couleur de jais. Elle se tenait là, nue, une main coincée entre les cuisses serrées, l’autre sur ses seins, les joues rouges de plaisir… Je l’observais, l’épiais, la guettais comme une proie, ma proie : j’étais la lionne, elle était la gazelle…

 
    N’y tenant plus, je m’approchai, d’un pas hésitant et frémissante d’un désir d’elle, de moi, d’un désir exquis… En aimant cette femme, en la caressant, je savais que c’est moi que j’allais complaire dans une certaine luxure, une véritable extase… Je m’approchai et me déshabillai sans la quitter des yeux. Toute culpabilité, toute gêne, toute honte de ce désir homosexuel s’évaporait à mesure que je sentais la chaleur émanée de son corps.

 
        Mes tétons étaient durcis, et mon clitoris, qui frottait contre ses lèvres, était gonflé d’envie. Je ressentis quelque chose comme une excitation mêlée d’envie et d’un désir de jouir si fort que je sentais ma sève humidifier mes lèvres, les lèvres de cette corolle qui s’ouvrirait pour une ondée de jouissance. Une émotion inconnue me dictait mes moindres gestes : j’avais décidément et délibérément envie de toutes les audaces que me proposait ce corps offert, abandonné, donné, jouet de tous mes vices. 

 
          Alors, je m’installai près d’elle, mon Aphrodite me regardait en esquissant un léger sourire comme une invitation à des ébats interdits. Je fis glisser le bout de ma langue le long des jambes de mon amante pour atteindre la douce fleur lovée entre ses cuisses. C’était lisse, d’une douceur à se perdre. J’introduisis profondément ma langue entre les deux lèvres roses, j’embrassai ce triangle à pleine bouche, et en me retirant, je plaçai deux de mes doigts dans ce nid chaud et humide. Ma langue continua sa lente exploration tandis que mes doigts continuaient de la caresser avec ardeur. La bouche redessinait son corps par une langue gourmande qui glissait le long de ce ventre, remontait sur les seins aux aréoles rosées et aux tétons tendus. Je m’en saisis tendrement, délicatement… l’un après l’autre, je les mordillais (comme j’aurais aimé qu’on me fit), en passant de l’un à l’autre avec harmonie, je les léchais, les suçait à pleine bouche…je remontai vers le cou, le menton, les lèvres. Du bout de ma langue je me délectais de sa bouche et en traçais le contour parfait. Cette bouche, elle était à damner, charnue, humide, chaude… cette bouche avait dû connaître toute la jouissance du monde, toute les fellations à se perdre… avec douceur je mélangeai ma langue à la sienne. C’était un baiser passionné, étourdissant, enivrant…mes doigts s’activaient encore et toujours, avec doigté, avec tact. Nos corps posés l’un sur l’autre formaient un duo de luxure, un spectacle exquis pour les yeux chevronnés. Dans une danse langoureuse, nos seins s’unissaient, volupté, sensualité… tout n’était que sens…

 

         Mes doigts, toujours blottis dans leur nid rose et douillet, se saisirent d’un godemiché placé à portée de main. Elle l’humecta de sa salive, s’accordant dans une fellation à cette objet de plaisir, elle en était que plus excitée…et sa façon de faire confirmait mes attentes…j’appuyai avec finesse sur le point délicat, juste à l’entrée du jardin des délices... Vous savez, cette peau fine et granuleuse qui roule sous les doigts ?

 Mon amante gémit, le jouet allait et venait en elle, frottant au passage contre son clitoris, entrouvrant de nouveau les lèvres noyées de son suc. Elle se tordait et ondulait. La réponse du corps ne se fit pas attendre : dans de mélodieux râles et soupirs, ma soumise inonda la chose par petits jets vifs et clairs…

 
         Je redescendis alors vers l’alcôve, léchai encore ses lèvres me délectant de leur saveur et, en titillant le clitoris offert je provoquai les derniers spasmes du plaisir…de son plaisir, du mien car nous jouissions à l’unisson alors que seul les courbes de son corps m’avaient effleurées…je l’avais aimé avec ardeur et dévouement ...

 

Par Dianne Tiorsen - Publié dans : Elles
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